Les Rencontres du film documentaire de Mellionnec, c’est aussi diffuser des œuvres en présence des auteur·ices, cinéastes, technicien·nes des films, intervenant·es, et permettre des échanges avec le public.
Rendez-vous dans le Grand Chap’, dans la Ty salle, à l’Auberge, au Refuge à sons, au Cinéflap, sous le chapiteau, ou bien de manière plus informelle sur le site des Rencontres lors de leur venue.
🔸 Tahin Démiral
Après s’être formée à la communication à Istanbul, elle a étudié le cinéma à Rennes. Pendant ses dix ans d’études, elle n’a pas hésité à exercer dans différents corps de métiers avant de finalement décider que c’est à la réalisation et la transmission qu’elle a envie de consacrer son énergie. Intéressée par la question du réel et des formes expérimentales, elle est aussi passionnée par les pratiques corporelles, ce qui lui donne envie de traiter la question du corps à travers les images.
Sensible au regard queer, elle rédige aujourd’hui son mémoire de recherche traitant la question du nu féminin dans le cinéma de Barbara Hammer, pionnière du cinéma queer expérimental.
Elle accompagnera son court-métrage réalisé dans le cadre des Portraits de Mellionnec (Jeudi 18h30 et 20h | Grand Chap’)
🔸 Arnaud Le Hesran
Après avoir cru par erreur que le métier d’ingénieur menait à celui d’ingénieur du son pour le cinéma, Arnaud est contraint de quitter l’industrie automobile pour le secteur culturel en 2003.
Il se forme et travaille comme comédien durant 10 ans, avant de s’essayer à la réalisation de fiction en 2013 au sein du collectif 1 Film par Mois 1 Film par Nous. Quatre atomes d’hydrogène est un court-métrage qui traite des problèmes d’orientation au lycée. Il a jeté depuis son dévolu sur un cinéma documentaire dans lequel il cherche à faire cohabiter le réel, le jeu et l’absurde. Arnaud travaille également comme formateur en prise de parole, gestion de conflit et de l’agressivité.
Il accompagnera son court-métrage réalisé dans le cadre des Portraits de Mellionnec (Jeudi 18h30 et 20h | Grand Chap’)
🔸 Thomas Uzan
Thomas Uzan a grandi entre le Brésil, la Suède et l’Angleterre avant d’arriver en France dans un petit village sarthois. Après une licence de philosophie à la Sorbonne et des études musicales au conservatoire, il poursuit de nombreux voyages qui lui donneront le goût du documentaire. A Toulouse, il obtient un Master en création audio-visuelle à l’ENSAV et réalise plusieurs courts métrages dans le cadre d’un DURCA (Diplôme universitaire recherches création audiovisuelle). Il réalise actuellement son premier long métrage documentaire sur le travail dans les mines désaffectées au Maroc, produit par Habilis Productions.
Il accompagnera son court-métrage réalisé dans le cadre des Portraits de Mellionnec (Jeudi 18h30 et 20h | Grand Chap’)
🔸 Ariane Zevaco
Formée à l’anthropologie sociale et politique ainsi qu’aux musiques et poèmes d’Iran, d’Afghanistan et du Tadjikistan, Ariane Zevaco s’établit en Bretagne en 2017. Elle s’initie au cinéma documentaire à Paris lors des projections du Festival Jean Rouch, puis débute sa formation de cinéaste à Ty Films en 2019. Ariane travaille actuellement son premier long-métrage documentaire, dont l’histoire se passe au Tadjikistan – un pays où elle vit un peu chaque année depuis 20 ans. Engagée dans des projets d’éducation populaire par les arts, elle poursuit aussi des activités d’enseignante et de médiatrice artistique.
Elle accompagnera son court-métrage réalisé dans le cadre des Portraits de Mellionnec (Jeudi 18h30 et 20h | Grand Chap’)
🔸 Luc Decaster
Luc Decaster a grandi à Saint-Nazaire. Adolescent, il est marqué par les grèves dures, les affrontements des ouvriers des chantiers de l’Atlantique avec les CRS. Il apprend le métier de chaudronnier.,
Devenu dessinateur industriel aux usines Chausson en Région Parisienne, il découvre le taylorisme dans les ateliers de presses : les mains calleuses, les visages creusés des OS à la chaîne. Parallèlement il entreprend des études d’histoire et se spécialise dans les recherches sur le mouvement ouvrier.
Devenu professeur d’histoire, il introduit le cinéma dans son enseignement. En 1991 il quitte l’Éducation Nationale et réalise ses premiers films autour d’Argenteuil où il réside. Des films qui évoquent des bribes de vies de gens qui lui sont proches. Les oubliés de l’histoire traversent sa filmographie.
Depuis Le rêve usurpé (1994) qui interroge des militants communistes de son entourage après la chute du mur de Berlin, jusqu’à son dernier film Le Chant des oubliés, sélectionné au festival international Cinéma du Réel en 2022, il donne à voir et à entendre ceux qui œuvrent dans l’ombre.
En 2000 il rencontre Claire Atherton et réalise Rêve d’usine, son premier film pour le cinéma. Cette complicité se poursuit avec Dieu nous a pas fait naître avec des papiers (2004), On est là (2012), Qui a tué Ali Ziri ? (2015). Le Chant des oubliés sortira en salle en 2024.
Il est l’invité de l’atelier Une journée avec le réalisateur Luc Decaster et la monteuse Claire Atherton (Vendredi 10h-12h30 et 14h-17h | Ty salle).
🔸 Claire Atherton
Attirée par la philosophie taoïste, Claire Atherton s’oriente vers des études de langue et civilisation chinoises avant de se tourner vers le cinéma.
En 1986, elle monte Letters Home, de Chantal Akerman, avec Delphine et Coralie Seyrig. C’est le début d’une collaboration de 30 ans sur les films et installations de la cinéaste, jusqu’à son dernier film No Home Movie, et sa dernière installation Now.
Claire Atherton travaille aussi avec de nombreux cinéastes et artistes de différents horizons.
Parmi eux Luc Decaster, Noëlle Pujol, Elsa Quinette, Maria Kourkouta, Éric Baudelaire, et plus récemment André Gil Mata et Wang Bing.
En 2013, son travail a été honoré par une rétrospective à la Cinémathèque de Grenoble.
En 2019, le Festival International de Films de Locarno lui décerne le Vision Award Ticinomoda qui récompense des personnalités qui « par leur travail en coulisses et leurs créations, ont contribué à élargir l’horizon du cinéma ».
Elle est l’invitée de l’atelier Une journée avec le réalisateur Luc Decaster et la monteuse Claire Atherton (Vendredi 10h-12h30 et 14h-17h | Ty salle)
🔸 Laurence Conan
Chargée de développement en région – Documentaire sur grand écran
Depuis 2005, Laurence Conan est chargée de développement au sein de Documentaire sur grand écran, association nationale qui depuis trente ans accompagne le cinéma documentaire en salle.
L’activité de l’association se partage entre la diffusion de films auprès du grand public et une offre de services en direction des professionnels : mise en réseau de programmateurs partenaires actifs sur l’ensemble du territoire, soutien aux distributeurs, centre de ressources… L’association est riche d’un catalogue de 250 films récents et de patrimoine.
Elle représentera Documentaire sur grand écran, partenaire de l’atelier Une journée avec le réalisateur Luc Decaster et la monteuse Claire Atherton (Vendredi 10h-12h30 et 14h-17h | Ty salle).
🔸 Julia Brenier Caldera
Julia Brenier Caldera est documentariste et anthropologue, monteuse, dans la région rennaise depuis 2020. Elle a travaillé de l’association Zéro De Conduite qui initie depuis 2008 des projets artistiques dans les quartiers rennais et les territoires ruraux bretons en collaboration avec les habitant·es et les structures sociales et culturelles.
Elle accompagnera son documentaire sonore R((ai))sonner le travail, Épisode 6 : Militer (Vendredi 17h10 | Refuge sonore)
🔸 Tony Quéméré
Né à Quimper en 1978, Tony Quéméré vient d’un milieu familial marqué par l’alcool, entre monde ouvrier et agricole. Diplômé en Histoire et Lettres Modernes, Coopération et de Développement à l’Institut des Hautes Études sur l’Amérique Latine, Coopération Artistique Internationale à Paris VIII.
Il a également créé un festival de cinéma itinérant dans les zones isolées de l’Equateur. Il a travaillé comme chargé de production dans le spectacle vivant pendant 7 ans à Paris pour se mettre au service des projets des autres, en continuant en parallèle à se former à la vidéo, notamment aux Ateliers Varan où il a réalisé son premier film « Les Secrets », multirécompensé. Aujourd’hui père de deux filles franco-mexicaines, il se consacre à la réalisation de divers projets vidéos (pour des musées, des festivals, des entreprises, etc.) pour pouvoir poursuivre sa carrière de réalisateur de films indépendants comme « Eldorado ».
Il accompagnera son film Eldorado (Vendredi 20h30 | Grand Chap’) et participera à la table ronde "D’une mémoire familiale au récit documentaire" (Dimanche 15h30-17h | sous le chapiteau).
🔸 Corinne Bopp
Étudiante à la Fémis (département production), Corinne Bopp s’est tournée vers le documentaire avant même son diplôme (en 1993) en produisant le film de fin d’études Terre-Neuvas, réalisation collective de camarades monteur.euses.
Assistante de Jean-Daniel Pollet pour Dieu sait quoi, elle a ensuite travaillé successivement comme assistante, petite main sur des tournages et diverses sociétés de production avant de produire pour les Films du Village, de travailler comme chargée de programmes à Arte Strasbourg (de 2000 à 2004) et d’apprendre la fonctionnement des festivals en tant qu’adjointe de Marie-Pierre Duhamel Muller, alors directrice artistique de Cinéma du réel. Depuis 2006, Corinne Bopp est déléguée générale des Rencontres du cinéma documentaire (Association Périphérie) et enseignante (Esec, Université Paris-Cité). Elle est membre des Ateliers Varan et de plusieurs commissions, notamment de fin de formations à l’Ina et de la contribution financière du CNC.
Elle animera l’atelier La Comédie documentaire (Samedi 10h-13h | Ty salle).
🔸 Qutaiba Barhamji
Qutaiba Barhamji est né à Damas. Réalisateur et monteur, il a monté plus de 50 courts et longs métrages, fictions et documentaires, dans 20 langues différentes. Ces films ont été présentés dans de nombreux festivals internationaux. Il est également consultant et enseignant en montage pour plusieurs organisations et universités en Europe et en Moyen-Orient. En 2020, il réalise son premier long métrage documentaire : La Terre de Gevar, sélectionné aux Rencontres du film documentaire de Mellionnec.
Il accompagnera How to save a dead friend (Samedi 10h30 | Grand Chap’) et Little Palestine (Dimanche 13h30 | Grand Chap’).
🔸 Claire Latxague
Claire Latxague est une touche-à-tout qui se consacre actuellement à la création sonore. En 2018, elle se forme à la radio auprès de Phonurgia nova et réalise une première pièce pour Arte radio, Le carnet russe. Elle rejoint ensuite l’école du collectif Transmission et y finalise, en 2021, son documentaire Germaine ou la retenue. Ce projet a été soutenu par la Scam, Phonurgia nova, le Groupe Musiques Vivantes de Lyon et Valence Scénario. Elle est actuellement en résidence d’auteur de la Région Île-de-France au lycée Maurice Utrillo de Stains. Elle y anime des ateliers radio et réalise un documentaire sonore avec Pauline Blanchet et les élèves de Terminale germanistes sur la transmission de la mémoire des déportés du camp de Buchenwald.
Elle accompagnera son documentaire sonore Germaine ou la retenue (Samedi 11h + rediffusion dimanche 10h30 | Refuge sonore) et participera à la table ronde "D’une mémoire familiale au récit documentaire" (Dimanche 15h30-17h | sous le chapiteau).
🔸 Noé Reutenaer
Après une enfance heureuse plutôt rat de ville, Noé Reutenauer quitte la France pour terminer ses études de cinéma en Belgique en 2013. Depuis son entrée dans la “Vraie Vie”, il cherche un sens à une phrase devenue son mantra intérieur, qu’il n’est pourtant pas sûr de comprendre : “l’Art est ce qui rend la Vie plus intéressante que l’Art”. Notamment en réalisant en 2014, le court métrage burlesque “Mise à jour”, sur un burocrate en plein burn-out qui s’évade dans un paradis artificiel. Ou en 2015, en réalisant “Zoufs”, sur le quotidien de sept personnes atteintes de handicap mental, dont Kirill Patou, le protagoniste rempli d’amour de son premier long métrage documentaire “Une bosse dans le coeur”, prix du jury et du public au Brussels International Film Festival en 2022. Depuis, la quête continue.
Il accompagnera son film Une bosse dans le cœur (Samedi 13h30 | Auberge)
🔸 Nathalie Marcault
Après une première vie de journaliste (presse écrite et télévision), Nathalie Marcault découvre le cinéma documentaire à la faveur d’un stage aux Ateliers Varan en 2001. Elle rejoint l’ARBRE, l’association des réalisateur·ices en Bretagne (co-présidente pendant deux ans), intervient en Arts du spectacle à l’Université de Rennes et également auprès des étudiant·es de la Licence Arts de l’Université de Brest à Ty Films. Elle réalise Fleur fanée, cœur aimé (2001), À la gauche du père (2009), Pierdel (2012), et présentera son nouveau long-métrage en avant-première La moitié du monde (2023) aux Rencontres du film documentaire de Mellionnec.
Elle accompagnera son film La moitié du monde (Samedi 15h30 | Auberge) et participera à la table ronde "D’une mémoire familiale au récit documentaire" (Dimanche 15h30-17h | sous le chapiteau).
🔸 Clara Teper
Clara Teper est née en 1992 à Paris. Après une classe préparatoire littéraire et un Master en philosophie, elle intègre le Master Écritures documentaires de l’Université Aix-Marseille. Son film de fin d’études, Demain l’usine, est primé et sélectionné dans plusieurs festivals internationaux (Millenium Festival, Traces de vie, Festival International Jean Rouch, FIFEQ...). Elle coréalise ensuite avec Paul Pirritano, Chaylla, présenté en avril 2022 en Première Mondiale à Visions du réel (Nyon, Suisse) en Compétition Internationale Longs-Métrages. En parallèle de la réalisation, elle collabore à différents projets en tant qu’autrice ou assistante réalisatrice.
Elle accompagnera son film Chaylla (Samedi 18h | Grand Chap’).
🔸 Paul Pirritano
Paul Pirritano est né à Lens en 1986. Après un BTS audiovisuel en montage à Roubaix, il obtient un Master en réalisation à l’ENSAV. Il travaille depuis comme chef monteur. Il a entre autres monté Faut savoir se contenter de beaucoup de Jean-Henri Meunier, Hakawati de Karim Dridi et Julien Gaertner, Le pays rémanent d’Ugo Zanutto, et Fahavalo de Marie-Clémence Paes. Chaylla, co-réalisé avec Clara Teper, et sélectionné à Visions du réel en Compétition Internationale, est son premier film en tant que réalisateur.
Il accompagnera son film Chaylla (Samedi 18h | Grand Chap’).
🔸 Emmanuel Piton
Né en France en 1982, Emmanuel Piton est réalisateur de films. Il vit et travaille à Rennes. Ses créations, oscillant entre le cinéma expérimental et le champ du documentaire, sont tournées en pellicules Super 8 et 16mm et développées de manière artisanale. Ses films ont été diffusés dans de nombreux festivals (Vision du réel, Côté court, Ann Arbor film Festival, Cinémathèque de San Francisco, Cinémathèque québécoise, Torino Film Festival...)et sont en distribution chez Light cone.
En 2008, il crée l’association Zéro de conduite dans le but de mettre en place des projets autour de l’image et du son (ateliers, créations participatives, production). En 2014, Il fonde le Labo K, un laboratoire partagé dédié au cinéma argentique. Depuis plusieurs années, il intervient dans le cadre de formations autour de la pratique du cinéma argentique, à l’université de Rennes, dans des écoles d’art ou des écoles de cinéma. Source
Il accompagnera son film Enez (Samedi 18h30 | Auberge).
🔸 Agnès Bruckert
Portée par sa cinéphilie, l’Ecole Louis Lumière puis quelques années d’apprentissage comme assistante caméra et cadreuse, Agnès Bruckert se consacre depuis 1989 au montage de films de fiction et de documentaires. Le grand intérêt qu’elle développe pour un accompagnement des auteur·ices dès l’écriture la conduise à s’associer à trois amis réalisateurs, avec lesquels elle a développé des liens comme monteuse, pour créer Petit à Petit production. Au sein de cette société, elle a produit un court-métrage de fiction et deux documentaires. Depuis 2006, elle consacre plusieurs mois par an à la pédagogie, plus particulièrement à l’École Documentaire de Lussas, où elle encadre les montages du film collectif et des films individuels. Grâce aux rencontres faites à Lussas, elle a monté de nombreux premiers films d’ancien·nes étudiant·es.
Elle sera Monteuse Jockey au Cinébal (Samedi 22h | Sous le chapiteau) et accompagnera le film Vingt ans sans ferme (Dimanche 10h30 | Auberge)
🔸 Anna Deschamps
Diplômée de l’ENSAD en scénographie, Anna travaille à la fabrication de marionnettes et d’accessoires pour des films en stop-motion depuis 14 ans. Basée à Rennes, où l’activité dans ce domaine est importante, elle a supervisé la conception et la fabrication des costumes pour le long-métrage en stop-motion « Interdit aux chiens et aux italiens ».
Pour découvrir les projets sur lesquels elle travaille : annadeschamps.org
Elle accompagnera Interdit aux chiens et aux italiens d’Alain Ughetto (Dimanche 10h | Grand Chap’)
🔸 Jean-Jacques Rault
Agriculteur en centre-Bretagne pendant quinze ans, Jean-Jacques Rault s’inquiète vite des lourdes questions qui entourent son métier : entre conditions de travail et écologie, il s’interroge sur le futur que lui réserve un métier pourtant transmis de génération en génération. Laissant de côté son exploitation laitière, il se tourne d’abord vers le journalisme, puis le film documentaire, médium à travers lequel il dresse des portraits poignants et sincères de vies où se mêlent convictions et obligations. Même après être parti, sa terre ne le délaisse jamais vraiment. Dans Vingt ans sans ferme, il revient dix-sept ans plus tard sur les lieux de sa première vie, figés dans le temps, des lieux qu’il a abandonnés mais qui ne l’ont jamais vraiment quitté.
Il accompagnera les Portraits de Mellionnec (Jeudi 18h30 et 20h | Grand Chap’) et son film Vingt ans sans ferme (Dimanche 10h30 | Auberge)
🔸 Claire André
Claire André a étudié le cinéma, puis l’anthropologie à Lyon et y a développé un intérêt tout particulier pour le cinéma documentaire. Après un passage par Les Escales Documentaires de La Rochelle, puis au sein de l’équipe de Tënk à Lussas, elle continue aujourd’hui son chemin à la Cinémathèque de Bretagne pour y transmettre sa passion du cinéma auprès de différents publics.
Elle accompagnera le film La mer et les jours de Alain Kaminker et Raymond Vogel (Dimanche 11h45 | Grand Chap’).
🔸 Laurine Estrade
Laurine est réalisatrice de documentaires et scénariste. En 2013, elle réalise L’Enfant dans l’arbre, un film documentaire dans une école de Perpignan, produit par Triptyque Films et France Télévisions. C’est pendant ce tournage qu’elle rencontre Ossana, qui devient le personnage principal de son second documentaire : Ossana, la vie devant toi, produit par les Films d’Ici et France Télévisions. Elle co-réalise en 2019 avec Jean-Baptiste Bonnet, Algérie, elle et lui, un documentaire sonore soutenu par le Fonds Gulliver, diffusé par la RTBF, la RTS, KUB et sélectionné aux Rencontres du film documentaire de Mellionnec en 2020.
En 2022, Laurine et Jean-Baptiste co-réalisent le long-métrage documentaire Ici rugissaient les lions, produit par Habilis Productions, diffusé sur France Télévisions. Laurine travaille aussi comme scénariste, elle est notamment co-autrice de Guanzhou, une nouvelle ère, réalisé par Boris Svartzman, Étoile de la Scam 2020, sorti en salles en janvier 2022.
Début 2023, Laurine termine Jeunesse 44, un documentaire sonore sélectionné au Festival des scénaristes de Valence 2021 et lauréat de l’aide du ministère de la Culture 2022, et aux Rencontres du film documentaire Mellionnnec 2023.
Elle accompagnera son documentaire sonore Jeunesse 44 (Dimanche 14h | Refuge sonore).
🔸 Valentine Roulet
Valentine Roulet a débuté sa carrière en 1986 en créant la société de production Sirius Films où elle a produit une dizaine de documentaires. Elle a ensuite pris la direction des coproductions d’œuvres audiovisuelles issues du spectacle vivant au sein de l’association Arcanal. Elle rejoint le Centre National du Cinéma en 1994 comme chargée de mission dans le secteur du documentaire et du spectacle vivant, puis prend la direction du Service de la création jusqu’en 2020, avec pour mission principale de favoriser l’émergence de nouveaux auteur·ices et de nouvelles formes de création. Elle siège aujourd’hui au Fonds d’aide documentaire de la Région Auvergne Rhône-Alpes, accompagne des documentaristes dans leur processus d’écriture et anime des rencontres professionnelles dans le champ du documentaire.
Elle animera l’atelier "Film en cours : La fille à la recherche de la cabane" (Dimanche 13h30-15h30 | Auberge)
🔸 Mona Schnerb
Après avoir étudié l’animation entre Marseille (Lycée Marie Curie), Bruxelles (La Cambre) et Paris (Les Gobelins), Mona se lance dans la co-écriture et la réalisation de l’animation du film La fille à la recherche de la cabane, aux côtés de la réalisatrice Phane Montet. En parallèle, elle travaille sur divers productions en tant qu’animatrice comme La loi des cinq épis de Yana Ugrekhelidze, Vercors de Lyonel Charmette , ou encore Les pieds dans l’eau d’Eloïc Gimenez.
Elle est l’invitée de l’atelier "Film en cours : La fille à la recherche de la cabane" (Dimanche 13h30-15h30 | Auberge)
🔸 Phane Montet
C’est au sein du master de réalisation documentaire de l’INA que Phane réalise son court métrage de fin d’études Au Revoir Bilal. Quatre ans plus tard, elle continue son travail sur l’artiste Bilal Berreni en réalisant son premier film La fille à la recherche de la cabane. En parallèle, elle tient un podcast mensuel à la Cinémathèque Française intitulé "Cinéphiles de notre temps".
Elle est l’invitée de l’atelier "Film en cours : La fille à la recherche de la cabane" (Dimanche 13h30-15h30 | Auberge)
🔸 Guillermo Quintero
Guillermo Quintero est documentariste, programmateur de cinéma latino-américain et ancien journaliste reporter d’images. Pendant plus de trois ans, il a couvert l’actualité en France et en Europe comme correspondant.
Depuis neuf ans, il est membre de l’association Le Chien qui Aboit qui promeut le cinéma colombien et latino-américain en France. Il a également des expériences télévisuelles en France et en Colombie : consultant en télévision éducative pour la chaîne France 5, concepteur de la plateforme de cinéma éducatif Cinescuela. Il coproduit actuellement Transfariana (2023). Il réalise Homo Botanicus (2018) et Río rojo (2023).
Il accompagnera son film Río rojo (Dimanche 14h | Ty salle)
Et aussi, les membres de l’équipe technique des Portraits de Mellionnec seront présent·es aux Rencontres
🔸 Nejma Berder
Chef opérateur - Directeur de la photographie, Nejma Berder intervient à Mellionnec auprès des étudiants et étudiantes de la Licence Arts de l’Université de Brest, et dans le cadre des Portraits de Mellionnec.
Il accompagnera les Portraits de Mellionnec (Jeudi 18h30 et 20h | Grand Chap’)
🔸 Pierre-Albert Vivet
Pierre Albert Vivet est ingénieur du son et monteur son. Son parcours atypique lui a permis d’explorer tous les aspects du son cinématographique, entre radio, post-production pour le documentaire et la fiction, le mixage et l’enregistrement de post-synchronisations et de bruitages.
Il participe à de nombreux tournages de documentaires et de fictions, dont Les Bigorneaux d’Alice Vial, césar du meilleur court métrage 2018, Les Illettrées de Philippe Guilloux et plus récemmentTuer le silence de Richard Bois. Il développe avec Aqua Sapiens une compétence reconnue pour les films maritimes, embarqués et subaquatiques ou en formats spéciaux et panoramiques, notamment pour Océanopolis. Il reçoit en 2017 le Prix Renard pour la meilleure composition sonore au festival Coté Court à Pantin pour le film Mer de Olivier Broudeur. Il a animé la formation Technique et couleur sonore à la radio, proposée par Ty Films Formations en 2019, et est ingénieur du son sur les Portraits de Mellionnec.
Il accompagnera les Portraits de Mellionnec (Jeudi 18h30 et 20h | Grand Chap’)
🔸 Marie-Pomme Carteret
Après avoir étudié le son à l’École Nationale Louis Lumière (1979-80), elle entre dans le métier comme assistante puis comme monteuse son sur divers longs-métrages. Parallèlement, elle monte des courts et moyens-métrages en 16 et 35mm. En 1985, elle monte son premier long-métrage de fiction et découvre quelques années plus tard, parallèlement à l’arrivée de la vidéo, la richesse et la liberté qu’offre le documentaire au montage. De 1990 à 1993 son parcours croise celui d’Alain Cavalier : elle monte plusieurs de ses courts "Portraits", puis le long-métrage Libera me, dont elle fait également la prise de son. Depuis les années 2000, elle oriente principalement son travail vers le documentaire de création avec notamment les cinéastes François Christophe (aujourd’hui disparu), Sophie Bredier, Jean-Jacques Rault, Perrine Michel, Yamina Zoutat et de nombreux jeunes réalisateurs. Jusqu’en 2013, elle intervient régulièrement à la Fémis dans le cadre de "l’atelier documentaire". En 2011, elle s’installe en Centre Bretagne et participe activement aux actions d’accompagnement des auteur.trices proposées par Ty Films : résidences d’écriture et de montage, formations, Licence Arts de l’UBO, Portraits de Mellionnec.
Elle accompagnera les Portraits de Mellionnec (Jeudi 18h30 et 20h | Grand Chap’), les films des étudiant·es (Vendredi 17h30 | Auberge)
🔸 Quentin Bernard
Quentin Bernard est né et a grandi en Alsace, puis a entrepris des études de cinéma en région parisienne. Diplômé d’un Master Réalisation et Création à l’Université Paris VIII, il réalise en 2014 son premier documentaire "Enquête familiale en pays limitrophe", qui porte sur l’expérience de son grand-père pendant la Guerre d’Algérie. Vidéaste pour le spectacle vivant, il a réalisé une vingtaine de captations et teasers de théâtre et de danse entre 2015 et 2018. Installé en Centre Bretagne depuis 2016, il réalise avec l’association Ty Films de Mellionnec des films documentaires en lien avec les collectivités et le territoire bretons (notamment l’un des quatre portraits de Mellionnec de 2017 : "Odette au printemps"), et anime les ateliers jeunesse Viens faire ton cinéma. Résident permanent de la Maison des Auteurs installée dans le village, il a également réalisé, en 2017, deux clips tournés en Bretagne ("Seul le Silence" pour Gelatine Turner, et "Ciel Bleu" pour Barbarie Boxon) et a terminé en 2022 son deuxième film documentaire intitulé "Vendanger Fatigue" diffusé pendant les Rencontres.
Il accompagnera les Portraits de Mellionnec (Jeudi 18h30 et 20h | Grand Chap’) et les films des étudiant·es (Vendredi 17h30 | Auberge)
🔸 Marion Boé
Née en 1983 à Quimper, Marion est monteuse et réalisatrice. Après des études d’audiovisuel à Valenciennes, elle s’installe à Paris pour faire ses premières armes en tant que monteuse. En 2008, elle réalise son premier film et raconte dans La cité des abeilles l’aventure solidaire de ses grands-parents à Quimper. De retour en Bretagne elle réalise en 2018 Wendy, dans le cadre des Portraits de Mellionnec. En parallèle, elle continue le montage, notamment depuis 2019 pour accompagner les réalisateurs et réalisatrices des portraits de Mellionnec et en 2020 sur le film de Mamounata Nikiema, L’odyssée d’Omar. Elle est aussi membre d’Eskemm Films, une jeune structure de production audiovisuelle partagée et coopérative.
Elle accompagnera les Portraits de Mellionnec (Jeudi 18h30 et 20h | Grand Chap’)
🔸 Edgar Imbault
Edgar Imbault et ingénieur du son et réalisateur. Il réalise Tant qu’il restera du super, des clips pour ses amis musiciens (The Slow Sliders, Baston, Lesneu,...) et s’essaie également au documentaire avec le portrait de Cyril à Mellionnec. Il intervient à Mellionnec auprès des étudiants et étudiantes de la Licence Arts de Brest, comme ingénieur du son lors des Portraits de Mellionnec, et sera formateur à Ty Films Formations à l’automne 2023.
Il accompagnera les Portraits de Mellionnec (Jeudi 18h30 et 20h | Grand Chap’)
🔸 Anaïs Leroux
Tout à fait dénuée de personnalité, Anaïs Leroux fait option audiovisuel au collège comme son frère. Bien lui en a pris, car elle s’est trouvée bien sur ce chemin, qui est passé par le lycée Guist’hau à Nantes puis la Farnham Film School, et Londres, avant de revenir en Bretagne.
En rentrant, elle décide d’apprendre le breton, n’ayant pas très envie d’une vie monolingue après cinq ans passés en Angleterre.
Elle accompagnera les Portraits de Mellionnec (Jeudi 18h30 et 20h | Grand Chap’)
🔸 Françoise Le Peutrec
À 16 ans, Françoise Le Peutrec rencontre Mosco Levi Boucault, futur grand réalisateur de documentaires, qui anime des projections de films dans sa banlieue parisienne, et permet d’imaginer un métier lié au cinéma. Après des études de Lettres Classiques, elle intègre l’I.D.H.E.C, actuelle FEMIS. On y travaille sur pellicule, 16 et 35mm. Elle choisit l’option prise de vue. Elle aime beaucoup cadrer, et sait qu’elle va pratiquer le montage sur ses films d’école. Elle choisit ensuite le montage, qu’elle exerce 15 ans à Paris, comme assistante, puis cheffe monteuse, pour des magazines et des documentaires. Arrivent dans sa vie un compagnon marin, des jumeaux. Ils et elle s’installent dans le Morbihan. Un pied à Paris, un pied en Bretagne, elle travaille surtout pour le monde de la voile, elle voyage, puis a la chance de vivre les trois premières années de KuB, de rencontrer la monteuse Marie-Pomme Carteret qui lui fait découvrir Ty Films. Elle est invitée à venir monter des Portraits de Mellionnec, le cinquième en 2023, source de plaisir, et de rencontres qui lui donnent l’opportunité de renouer avec le documentaire.
Elle accompagnera les Portraits de Mellionnec (Jeudi 18h30 et 20h | Grand Chap’)