De A à Z par ordre alphabétique
Violette Bellet
Réalisatrice de l’un des quatre Portraits de Mellionnec réalisés en 2024.
Violette Bellet, née en 1993, est une réalisatrice de documentaire qui vit et travaille à Rennes. Après des études aux Beaux-Arts puis en anthropologie, Violette se tourne vers le cinéma et poursuit sa formation au master documentaire de Lussas. Elle fait partie du
collectif de création documentaire Gros Dodo et a rejoint le labo K à Rennes. Sa pratique filmique se concentre sur l’argentique, notamment par une approche organique au travers d’expérimentations végétales, tout en poursuivant une recherche documentaire explorant le social par le biais de l’intime.
Sophie Ballmer
Réalisatrice du film "La Maison".
Sophie Ballmer est une artiste, réalisatrice et curatrice. Elle est née en 1978 à Lausanne, vit et travaille à la Vallée de Joux et à Lausanne. Elle est diplômée d’un BA (2004) et d’un MA (2013) de l’ECAL. Elle co-fonde l’espace d’art Tunnel Tunnel en 2015, qu’elle co-dirige depuis. En 2023, son premier film "La Maison" reçoit la mention spéciale du festival Visions du Réel. Elle reçoit en 2024 la bourse d’art plastique du canton de Vaud.
Philippe Baron
Intervenant lors de l’atelier au collège Jean Jaurès à Saint Nicolas du Pélèm pour le film " Algérie, le souvenir des femmes"
Philippe Baron réalise des documentaires depuis une vingtaine d’années. Ses films humanistes dressent des portraits sensibles de personnages en marge ou hors-norme, en partageant souvent leurs vies pendant de longs mois.
Stéphane Breton
Réalisateur du film "Les Premiers Jours" et invité de l’atelier "Une journée avec".
Stéphane Breton est cinéaste et ethnologue. Il a fait sa recherche de « terrain » dans les montagnes de Nouvelle-Guinée. C’est là que tout a commencé. Depuis, il tourne seul, pendant des mois, des films documentaires qui se passent dans les plis et les ourlets du monde moderne, s’occupant de l’image, du son et de tout le tremblement.
Il a publié plusieurs livres : La Mascarade des sexes (Calmann-Lévy, 1989), Les Fleuves immobiles (Calmann-Lévy, 1991), Télévision (Grasset, 2005), Qu’est-ce qu’un corps ? (Flammarion, 2006).
Il a dirigé entre 2006 et 2010 pour le musée du quai Branly et ARTE une collection de films documentaires produits par Les Films d’Ici et intitulée "L’Usage du monde". Il y a réuni des cinéastes comme Serguei Loznitsa, Wang Bing et Aleksandr Sokourov.
Il a été commissaire d’exposition au musée du quai Branly : "Qu’est-ce qu’un corps ?" en 2006 et "Dans le blanc des yeux" en 2010. Il est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, où il enseigne le cinéma documentaire et l’analyse de l’image à la chaire d’"Ethnographie du sensible".
Dominique Cabrera
Réalisatrice du film "Bonjour Monsieur Comolli"
Née à Relizane, en Algérie. Installée en France depuis 1962, elle passe sa licence de lettres, puis entre à l’IDHEC. Monteuse de sujets d’actualité dans les stations régionales de FR3, elle fonde, avec Jean-Pierre Thorn et Alban Poirier, une maison de production, l’Ergonaute, avec pour vocation de faire des films d’interventions syndicales ou politiques. Après avoir eu un enfant, elle réalise son premier court métrage de fiction, "L’Art d’aimer", en 1984, suivi d’un court métrage, cette fois documentaire, "Ici là-bas". Elle écrit ensuite deux longs métrages de fiction : "Méli-Mélo", pour Jean-Louis Comolli, et "Folle Embelli"e, avec Louis Mathieu de Vienne, projet resté inabouti, puis tourne plusieurs moyens métrages documentaires pour la télévision, notamment Rester là-bas (1992), Chronique d’une banlieue ordinaire (1992) et Une poste à La Courneuve (1994). Tourné pendant toute l’année 1995, "Demain et encore demain" est un journal intime qui marque paradoxalement son passage, des années 1990 aux années 2010, vers des fictions qu’elle tisse d’inspiration documentaire et peuple souvent d’interprètes issus du réel.
Antoine Chao
Intervenant lors de l’atelier "Hommage à Yann Paranthoën"
Antoine Chao est reporter et producteur à France Inter. Producteur de l’émission « C’est Bientôt demain », un instantané sonore des luttes environnementales et sociales, diffusée sur France Inter le dimanche à 14h40, après être passé par « Là bas si j’y suis » comme réalisateur et reporter puis « Comme un bruit qui court » avec Charlotte Perry et Giv Anquetil.
Lucile Coda
Réalisatrice du film "Qu’est-ce qu’on va penser de nous ?".
Lucile est née en 1993 à Besançon. Après des études en école de commerce, elle laisse derrière elle sa carrière en marketing, achète une caméra et concrétise son désir de cinéma. Elle se lance dans la réalisation de son premier film produit par Mille et Une Films "Qu’est-ce qu’on va penser de nous ?" : documentaire autobiographique qui questionne la notion d’ascension sociale.
Laurence Conan
Elle accompagnera la séance spéciale "Voyage à Gaza" avec Documentaire sur grand écran
Depuis 2005, Laurence Conan est chargée du développement en région au sein de Documentaire sur grand écran, association nationale qui depuis plus de trente ans accompagne le cinéma documentaire en salle, en France et dans les pays francophones. L’activité de l’association se partage entre la diffusion de films auprès du grand public, dont le festival Best of doc, et le développement d’une offre de services en direction des professionnels : propositions de programmation, mise en réseau des lieux de diffusion, soutien aux distributeurs, centre de ressources, catalogue de 270 films récents et de patrimoine. Elle anime un réseau de programmateurs partenaires sur l’ensemble du territoire dans des salles de cinéma, des lieux associatifs, des festivals, des médiathèques…
Adrien Charmot
Réalisateur du film "La maison d’en face"
Adrien Charmot se forme au cinéma à l’Université Paris 8 puis au Créadoc.Son film de fin d’études « L’Innocence » est sélectionné et primé dans de nombreux festivals (Festival Jean Rouch, Traces de vie, Rencontres Internationales Henri Langlois …). Puis il réalise « Les Oiseaux de passage », produit par L’Atelier documentaire. Il a également créé « L’Oeil lucide », une structure associative qui soutient la création documentaire dans le Sud-ouest de la France. Il a été cinéaste en résidence pendant quatre ans au FEMA, Festival La Rochelle Cinéma et il intervient au sein de Ty Films en Bretagne notamment.
Hélène Crouzillat
Réalisatrice du film "L’Effet Bahamas".
À la croisée du cinéma documentaire et du spectacle vivant, Hélène Crouzillat expérimente différentes formes de récit. Le recueil de la parole est au centre de sa démarche et le support de ses créations. Elle conçoit par ailleurs pour diverses structures des projets d’intervention, d’accompagnement et/ou de formation en direction de public divers ou de salariés afin de déployer leur problématique ou de dénouer leurs situations.
Entre 2006 et 2008, Hélène Crouzillat réalise des reportages sonores. Elle a le souci de donner la parole à des enfants et adolescents, des migrantes, des jeunes incarcérés.
En 2014, elle réalise avec Lætitia Tura, "Les Messagers", un documentaire sur les traces des personnes migrantes disparues.
En 2020, elle réalise "Vie nue", un court métrage sur les premières victimes du Covid-19 qui n’ont pas eu de funérailles en raison des conditions sanitaires.
En 2024, elle réalise "L’Effet Bahamas", un documentaire long métrage sur l’assurance chômage en France.
Clémence Davigo
Réalisatrice du film "Les oubliés de la belle étoile".
Après des études à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon, qui l’amènent à s’intéresser plus particulièrement au cinéma documentaire, Clémence Davigo suit une formation en réalisation documentaire de création à l’École de Lussas au cours de laquelle elle réalise un court métrage intitulé L’Usine. Ce film d’école est sélectionné en 2014 par le Festival Corsicadoc à Ajaccio (compétition Nouveaux Talents), par le festival Filmer le travail en 2016 et est diffusé en salle de cinéma dans le cadre du dispositif Mèche Courte en 2018.
Collaboratrice régulière de Télé Millevaches, télévision locale située sur le Plateau de Millevaches, elle y travaille en tant que chargée de réalisation ainsi que pour la mise en place d’ateliers audiovisuels avec différents publics, notamment en milieu carcéral.
Elle termine son premier film documentaire Enfermés mais vivants en 2018. Ce film est sélectionné dans plusieurs festivals tels que le Festival du film de Lama en Corse, Les Rencontres Ad Hoc, Les Écrans Documentaires d’Arcueil, le Festival Lignes d’Erres à Bordeaux et est soutenu en 2019 par le réseau de salles de cinéma d’Aquitaine CINA.
Manuela Frésil
Scénariste et réalisatrice, elle animera l’atelier "Une journée avec Stéphane Breton" le vendredi.
Manuela Frésil a débuté sa carrière cinématographique comme assistante monteuse au Comité du film Ethnographique auprès de Jean Rouch. Puis elle a intégré l’école de cinéma La Fémis. Elle co-réalise Terre-Neuvas, film documentaire sur la pêche à terre-neuve. Manuela Frésil écrit Traverser le jardin avec Dominique Cabrera, et réalise Seconde Épouse (1992) court-métrage de fiction. En 1995, elle obtient le grand Prix Genève Europe pour le scénario de long métrage : La Femme de mon mari, mais ce film ne sera pas produit.
À partir de 1992, elle réalise des documentaires. Et elle vient pour la première fois à Mellionnec en 1999 pour réaliser le film documentaire Notre campagne. Elle aborde en 2003 dans Si loin des bêtes la problématique de l’élevage industriel où la vie des animaux, comme celle des éleveurs, n’est plus qu’un rouage du système de production. Enfin en 2008, elle écrit le scénario du projet Abattoir où elle revient vers cet univers à travers les conditions de travail dans les grands abattoirs industriels d’Europe. Le texte de ce documentaire qui a fait l’objet d’une mise en scène théâtrale à Poitiers, devient en 2011 Entrée du personnel. Grand Prix de la Compétition Française du FIDMarseille, ce documentaire lui permet d’achever ce cycle autour des conditions de travail et des conditions d’élevage animal.
Parallèlement, elle enseigne le cinéma dans plusieurs écoles et anime, dans les années 2000, des ateliers vidéo avec notamment Le GREC (Groupe de Recherches et Essais Cinématographiques).
Dans le cadre de ces ateliers, elle réalisera en 2004 avec des malades psychotiques 7 plus un épilogue ou encore Voisine(s), en 2008, qui sont des lettres vidéo écrites par des femmes africaines immigrées à Paris.
(Source : ACID)
Boubacar Gakou Touré
Réalisateur du film "Klema".
Après des longues études religieuse, Boubacar Gakou TOURE se lance dans le cinéma en tant que stagiaire bénévole en réalisation au Centre National de la Cinématographie du Mali. Il participe à la réalisation de nombreux film Malien. Parallèlement, il suit des formations en écriture et réalisation de film documentaire avec le réseau Africadoc. Il réalise en 2011 un documentaire de 13 mn pour ARTE France. Au cours de cette même année, il termine sa première grande réalisation, qui est un documentaire de 52 mn, intitulé « TERRE VERTE » un film qui traite de la question d’accaparement des terres en Afrique par les multinationales. L’ombre de la folie est son premier long métrage de fiction réalisé en 2015. Il réalise par la suite sa première série tv de 26x10 en fin 2022. Évaluateurs Concours de courts métrages Netflix - UNESCO en Afrique subsaharienne, sur les Contes populaires africains réinventés, il dirige en tant que Président, la Fédération Nationale du Cinéma et de l’audiovisuel du Mali de septembre 2020 en janvier 2024.
Claire Glorieux
Réalisatrice de l’un des quatre Portraits de Mellionnec réalisés en 2024.
Artiste plasticienne née en 1983, Claire Glorieux réalise des films documentaires de création, dont son dernier, Zou, bricolé en papier, est sorti en salles en septembre 2023. Elle a exposé au musée Albert Kahn, au Centre Pompidou, à la Villa Arson, au Salon de Montrouge, et ses films montrés dans différents festivals (Lussas, Mellionnec, Arcueil…). Elle anime des workshop en vidéo, arts plastiques ou musique auprès de différents publics, au Musée de l’Histoire de l’Immigration, en milieu scolaire, auprès des jeunes de la PJJ, au Palais de la Femme ou encore au service gériatrie de l’Hôpital Charles Foix à Ivry, en partenariat avec le Palais de Tokyo.
Louis Hanquet
Réalisateur du film "Un pasteur"
Cet auteur, réalisateur et chef opérateur français aime se mettre au service de films novateurs et singuliers sans se soucier de leur durée ni de leur genre. Après des études en cinéma documentaire entre Buenos Aires et Paris, il assiste Sébastien Lifshitz sur les tournages d’Adolescentes et de Petite fille. Il est aussi chef opérateur pour des documentaires primés en festival, tels que La forêt de l’espace de Victor Missud et La lumière Bleue de Laure Bioulès. Aujourd’hui réalisateur, son premier long métrage, Un pasteur (2024), a été doublement primé du grand prix documentaire national et du prix de la musique originale au FIPADOC. En suivant la vie solitaire de Félix, un jeune berger mélancolique et secret, sa caméra nous entraîne dans un monde minéral et isolé, empli de lumière et de poésie.
Gildas Héno
Technicien et éducateur aux médias pour RKB
Tifenn Hermelin
Réalisatrice du documentaire sonore "Travailleurs détachés, les desssous d’une exploitation"
Tifenn Hermelin est technicienne du son et journaliste. D’abord bénévole de la bande FM, puis salariée couteau-suisse en radio associative, Tifenn Hermelin travaille devant et derrière le micro.
Après plusieurs années au reportage en radio locale, elle poursuit aujourd’hui ses activités de reportage, sonore et papier.
Emmanuelle Jacq
Productrice au sein de Mille et Une Films, société de production rennaise. Elle a produit le film "Qu’est-ce qu’on va penser de nous ?"
"J’ai exercé pendant dix ans comme directrice de production de fictions et de documentaires pour différentes sociétés (Offshore, Les films d’Antoine, De Films en aiguille, Story House production, Madre Film, etc.) Au fur et à mesure, mon attrait pour le documentaire de création s’est affirmé, tout comme celui de travailler en région. J’ai alors intégré l’équipe des films du balibari, tout d’abord comme directrice des productions, puis comme productrice associée. J’ai ensuite fait un crochet du côté de la diffusion au poste de secrétaire générale du Festival des 3 Continents durant quatre éditions. Cette expérience n’a pas entamé mon désir de production, puisqu’en parallèle j’ai produit Pas comme des loups de Vincent Pouplard (sortie salles avril 2017 par Vendredi Distribution). Depuis, je me consacre à la production de documentaires. En tant que productrice indépendante, j’ai collaboré avec différentes structures (A Perte de Vue, D’un Film l’Autre, 8,7, etc). J’ai intégré l’équipe de Mille et Une Films en 2020."
Sonia Larue
Réalisatrice et intervenante lors de l’atelier "Film en cours"
Sonia Larue est née à Saint-Denis et a grandi dans cette banlieue rouge qu’on n’appelait pas encore le 9-3. Elle vit en Bretagne depuis 2004.
Après avoir assisté des réalisateurs tels que Tony Gatlif, Pierre Jolivet, Diane Bertrand, Étienne Chatiliez ou Tonie Marshall, Sonia Larue a réalisé quatre courts et moyens métrages de fiction et un film documentaire, sélectionnés dans de nombreux festivals français et internationaux. « Rosalie s’en va » en 2007, « l’Enfant DO » en 2010, "Du Grain à Moudre » en 2014 (Prix Unifrance au Festival de Grenoble), « Lettres Rebelles » en 2017 et « Travailleuses, Travailleuses ! » en 2019.
En parallèle, Sonia Larue travaille au casting de longs métrages pour le cinéma, parce que "le rapport aux comédiens, esquifs fragiles mais puissants, est indispensable à mon déséquilibre interne ».
Elle développe actuellement son premier long-métrage de fiction « Métamorphoses Nocturnes » et le documentaire « Des jours Meilleurs ».
Écriture de scénarios, collaborations à l’écriture scénique - photographies d’artistes, pochettes d’albums, Sonia Larue multiplie les collaborations pourvu qu’elles soient riches de rencontres humaines et de création.
Isabelle Le Corff
Isabelle Le Corff est professeure en études cinématographiques à l’université de Bretagne occidentale à Brest et intervient à ce titre dans la formation des étudiants de cinéma à Ty films. Ses recherches portent sur l’approche culturelle et esthétique du cinéma européen contemporain ainsi que sur le cinéma documentaire.
Elle a récemment co-dirigé avec Antony Fiant l’ouvrage Le cinéma de Jean-Louis Comolli (WARM, 2024).
Hakob Melkonyan
Réalisateur du film "Nous étions frères".
Né en Arménie en 1984, il est diplômé en Cinéma et Théâtre à l’Université d’Erevan (2001-2005) puis en Cinéma et Télévision à l’Université de Munich (2006-2008). Il vit en France depuis 2013. Son pays natal l’inspire dans la plupart de ses réalisations cinématographiques. En 2013, pour son projet de court-métrage « Le Mur blanc », il participe à l’atelier d’écriture GREC (Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques). En 2015, il écrit et réalise son premier long-métrage documentaire « L’Arbre », sur le thème du génocide arménien. En 2020, il écrit et réalise son deuxième long-métrage documentaire « Blocus », sur le thème d’un village frontalier arménien dans lequel les habitants tentent de survivre à la guerre déclarée par L’Azerdjian. La coproduction est franco-arménienne. Il a été développé dans le cadre de la résidence d’écriture de Docmonde en 2018 et réalisé pour la collection de l’association Lumière du monde. En 2021, pour son projet de long-métrage « AU MILIEU DE NULLE PART », il participe à l’atelier d’écriture de La FÉMIS, en partenariat avec Le FIFIB.
Samuel Poisson-Quinton
Réalisateur de l’un des quatre Portraits de Mellionnec réalisés en 2024.
Samuel Poisson-Quinton est né à Paris en 1980. Il est auteur et vidéaste et vit aujourd’hui en Bretagne. Après des études de littérature, il se forme à l’image et réalise plusieurs courts-métrages autoproduits ainsi qu’un premier film documentaire, Le jeune homme et la mort, sur les résidents d’une maison de retraite où vit sa grand-mère paternelle. Le film est récompensé en 2012 par le Prix Qualité du CNC. En 2016, il intègre le Master de Création Littéraire de l’Université Paris 8. Son premier roman, Un père à la plancha, est paru aux éditions Gallimard, dans la collection « L’Arbalète » (2019). Parallèlement à ses activités artistiques, pour gagner sa vie, il exerce différents métiers, comme cuisinier, ouvrier ovin, aide à domicile ou employé de recyclerie. Son dernier film, La vie totale, est un portrait, celui de Francine Guillon, une artiste peintre vivant sur l’île de Groix.
Thierry Salvert
Réalisateur de l’un des quatre Portraits de Mellionnec réalisés en 2024.
Vidéographe habitué aux eaux turbulentes de l’île de Sein, l’île fief des courants marins de la pointe de l’Europe. Les courants et les turbulences, il les parcourt dans, autour, par et avec l’image, de la vidéo et de ses avatars, parce qu’il en a fait son lit, ses matières, ses amantes, une question de vision et de principe, de mouvement et de regards. Macro, micros, pop, expressionnistes, phénoménologies, virtuelles, réalistes, ses images sont le fruit de collaborations dans tous les domaines artistiques qui n’ont cessé de forger ses (les) émotions, ses vocabulaires, ses contractions du visible.
Biographie d’Eric Prémel
Nicolas Peduzzi
Réalisateur du film "État limite".
Nicolas Peduzzi grandit en Italie où il entame des études de théâtre et de cinéma. Il s’installe ensuite aux États-Unis pour suivre les cours de nuit de Susan Batson et réalise alors plusieurs courts métrages autofinancés avant un premier long métrage, "Southern Belle", sorti en France en 2018. Le film est présenté dans de nombreux festivals, intègre la sélection Best of doc du « Mois du documentaire » 2019 et remporte le Grand Prix du FID Marseille. Nicolas réalise ensuite "Ghost Song", sélectionné aux Rencontres du film documentaire de Mellionnec en 2022. Il est également sélectionné à l’ACID en 2021, lauréat au festival de Séville, sorti en salles en 2022 et shortlisté par Vice aux États-Unis.
"État Limite", lauréat du Prix du Jury au CPH:DOX 2023 et présenté à l’ACID Cannes 2023, est son troisième long métrage.
Mathurin Peschet
Intervenant auprès des jeunes de la Mission Locale pour le film "Après la tempête"
Originaire de Quimper, formé à l’École supérieure d’audiovisuel (ESAV) de Toulouse et aux Ateliers Varan, Mathurin Peschet est un réalisateur finistérien. Il a commencé comme loueur de caméras à Paris avant de devenir chef-monteur, notamment au CNDP à Montrouge pour des films pédagogiques.
Thaïs Pizzuti
Productrice au sein de la société de production Les Films du temps scellé. Elle a produit le film "Mascarades" réalisé par Claire Second.
Thaïs Pizzuti est une jeune productrice de documentaires de création. Formée à l’Université Paris VIII, l’Université Bordeaux 3 et à l’ École documentaire de Lussas (option production), elle produit son premier film "Le reflet et l’écho" au sein l’association La troisième porte à gauche.
Elle travaille ensuite comme assistante, chargée et directrice de production sur plus d’une vingtaine de documentaires pour le cinéma et la télévision dans des sociétés comme L’atelier documentaire, les Films d’Ici et Petit à Petit Production, elle rejoint Les Films du temps scellé en tant que productrice déléguée en 2018.
Animée par le désir de produire un cinéma documentaire pluriel, sa ligne éditoriale s’articule autour de films qui font résonner des points de vue d’auteurs et d’autrices avec des problématique contemporaines, sociales, artistiques et politiques puissantes. Dans les films qu’elle accompagne, elle souhaite explorer le spectre large du cinéma du réel : portrait, essais, fresque, expérimental ; aussi bien dans des formats courts que longs.
Loïs Rocque
Producteur du film "L’Effet Bahamas" réalisé par Hélène Crouzillat, au sein de la société de production Les Alchimistes.
Loïs Rocque est producteur de films documentaires pour le cinéma et la télévision depuis quatre ans, et est associé fondateur des Alchimistes, une société de production et de distribution basée à Marseille, Roubaix et Paris. Loïs Rocque est membre du réseau Eurodoc (2021), du SPI, de Unifrance et de RHIZOM (l’association des producteur.rices Hauts-de-Français.es). Son activité de producteur est principalement concentrée sur le documentaire de société, et souvent en coproduction, internationale ou franco-française ; une ouverture vers des projets de fiction est à l’œuvre.
Valentine Roulet
Intervenante lors de l’atelier "Film en cours"
Valentine Roulet a débuté sa carrière en 1986 en créant la société de production Sirius Films où elle a produit une dizaine de documentaires. Elle a ensuite pris la direction des coproductions d’œuvres audiovisuelles issues du spectacle vivant au sein de l’association Arcanal. Elle rejoint le Centre National du Cinéma en 1994 comme chargée de mission dans le secteur du documentaire et du spectacle vivant, puis prend la direction du Service de la création jusqu’en 2020, avec pour mission principale de favoriser l’émergence de nouveaux auteur·ices et de nouvelles formes de création. Elle siège aujourd’hui au Fonds d’aide documentaire de la Région Auvergne Rhône-Alpes, accompagne des documentaristes dans leur processus d’écriture et anime des rencontres professionnelles dans le champ du documentaire.
Claire Second
Réalisatrice du film "Mascarades".
Claire Second a étudié les Beaux-Arts à Angoulême, l’écologie à Montpellier et le documentaire de création à Lussas en 2016. Portée par son vif intérêt pour le monde végétal et la botanique, elle explore le genre du film scientifique dans son film de fin d’étude, « L’Algue et le Champignon » qui évoque les lichens des montagnes ardéchoises. Après un an et demi passés dans l’Altiplano bolivien, elle réalise son premier film « Mascarades » sur une communauté de cultivateurs de quinoa.