Journée de prévisonnement pour le Mois du doc
vendredi 30 juin, 10h30 à 17h30, Chap’, 4€ la séance
Le Mois du Film Documentaire est un événement national proposé par Images en Bibliothèque et coordonné localement par les associations Comptoir du Doc (35), Cinécran (56), Daoulagad Breizh (29) et Ty Films (22).
Afin de préparer cet événement du mois de novembre, les programmateurs se retrouvent à Mellionnec pour visionner durant une journée entière, 4 films sélectionnés par la coordination régionale du Mois du Film Documentaire et choisir leur propre coup de cœur.
Les films sélectionnés par les futurs diffuseurs seront accompagnés par leur auteur et diffusés dans de nombreux lieux (associations, médiathèques, cinémas, lycées…) pendant tout le mois de novembre.
En attendant, venez les découvrir avant tout le monde aux Rencontres !
Au programme :
9h30-11h10 Islam pour mémoire de Bénédicte Pagnot (100’)
Une navigation entre passé et présent, histoire et politique, musique et poésie à travers les mots d’Abdelwahab Meddeb pour qui « une des façons de lutter contre l’intégrisme est de reconnaître à l’Islam sa complexité et ses apports à l’universalité »
11h25-12h35 Maman Colonelle de Dieudo Hamadi (72’)
Portrait de la Colonelle Honorine Munyole est, depuis douze ans, la chef de la brigade de lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes au sein de la Police Nationale Congolaise, dans la région du Sud-Kivu.
14h15-15h45 Un Paese di Calabria de Shu Aiello et Catherine Catella (90’)
Comme beaucoup de villages du sud de l’Italie, RIace a longtemps subi un exode rural massif. Un jour, un bateau transportant deux cents kurdes échoue sur la plage. Spontanément, les habitants du village leur viennent en aide.
16h00-17h25 Burning out de Jérôme Le Maire (84’)
Immersion dans le bloc opératoire de l’un des plus grands hôpitaux de Paris : 14 salles en ligne pratiquent quotidiennement huit à dix interventions chacune causant stress chronique, burn-out, et risques psychosociaux chez celles et ceux dont le métier est de soigner
Une journée avec... Chris Marker
Atelier animé par Federico Rossin
Sur inscription
vendredi 30 juin de 10h30 à 17h30, Ty salle, 4€
Chris Marker a été l’un des plus grands expérimentateurs du cinéma, qui a su interpréter de manière toujours novatrice les questions politiques et esthétiques majeures de la deuxième moitié du 20ème siècle et du début du 21ème. Un style kaléidoscopique va de pair chez lui avec la rigoureuse finesse de l’analyse. La sensibilité du regard sur les autres et sur le monde va ensemble avec une approche intime mais jamais narcissique, propre justement de l’essayisme. Héritier des avant-gardes, surtout de celle soviétique, Marker a poursuivi les recherches sur le montage - entre le texte et l’image, entre le son et l’image, entre l’enregistrement de l’instant présent et les images d’archives - tout en les conjuguant avec une sensibilité littéraire toute française qui va de Montaigne à Giraudoux.
Filmer l’autre
Atelier animé par Valentine Roulet (CNC).
En présence de l’auteur- réalisateur et de la productrice
Sur inscription
Samedi 1er juillet de 10h30 à 13h, Ty salle, gratuit
Pour la quatrième fois, le CNC organise un atelier dans le cadre des Rencontres documentaires de Mellionnec autour du processus de développement d’une œuvre ayant bénéficié d’un soutien du Fonds d’aide à l’innovation audiovisuelle pour le documentaire de création.
L’atelier s’articulera cette année autour du projet Michel de Dimitri Makhomet, produit par Stéphanie Roussel (Arturo Mio). L’atelier abordera la genèse du projet, la rencontre avec le producteur et plus particulièrement les spécificités de l’écriture d’un portrait.
Résumé :
Michel, un ancien hippie, traverse l’Europe en auto-stop pour retrouver sa fille qu’il n’a pas vue depuis longtemps. Un film sur un homme et son immense solitude.
Comment faire de la radio à échelle locale ?
Samedi 1er juillet, 15h, Plage
C’est la question à laquelle nos invités répondent par la pratique, chacun à leur manière.
Sur internet, en live, sur les radios publiques… Nous ferons un tour d’horizon des différentes manières de tendre le micro à notre voisin.
Nos invités :
– Oufipo : Webradio créée en 2010 par l’association Longueur d’ondes, Oufipo est un media participatif brestois qui permet à des amateurs de s’emparer d’un micro pour réaliser reportages, chroniques, documentaires et entretiens. L’équipe mène un travail sur le territoire en initiant différents publics à la pratique radiophonique, tout en proposant des émissions en public et des fictions en live !
– Vos gueules les mouettes : Caravane curieuse et itinérante, Vos Gueules Les Mouettes est une web-radio associative douarneniste. A bord d’un studio de radio ambulant, une équipe de bénévoles, férue d’expériences radiophoniques explore mille et une manières de raconter les identités et richesses du tissu associatif et culturel local.
– RKB : Une radio de pays bilingue, elle donne à entendre et à comprendre la réalité du Centre Bretagne et du Trégor. Elle se veut et se vit comme vecteur de lien social et élément de l’aménagement du territoire.
– Maxime Faure : producteur radio à France Culture, auteur de A ne pas croire
– Radio Balises : Fraichement débarquée sur la bande Fm, Radio Balises est une radio associative locale. Un anachronisme technologique à l’heure du total numérique... mais une aventure humaine qui porte à croire que l’Histoire des médias associatifs de proximité n’a pas fini de s’écrire...
Rencontre régionale Passeurs d’Images
Samedi 1er juiller, 17h30, Ty salle, gratuit
Plus d’un millier de jeunes participent chaque année à des ateliers mis en place dans le cadre du dispositif Passeurs d’Images.
L’UFFEJ, coordinatrice du dispositif en Bretagne, organise une rencontre régionale et vous invite à une séance de restitution des films d’ateliers, en présence de leurs réalisateurs.
Passeurs d’Images est un dispositif d’éducation à l’image à vocation culturelle et sociale, soutenu en Bretagne par la DRAC Bretagne et le Conseil Régional de Bretagne.
Ty dej’
Dimanche 2 juillet, 10h30 sur la plage
Avec café et croissants chauds !
A partir du film Ta’ang, Un peuple en exil entre la Chine et la Birmanie, James Burnet* vous invite à explorer le cinéma de Wang Bing.
En 2004, Wang Bing projette son premier film en France : A l’ouest des rails. Une projection de neuf heures dont le récit se situe au nord de la Chine. Dans ce film, le réalisateur définit ce que sera son récit cinématographique, un récit que l’on retrouve encore aujourd’hui dans Ta’ang : une mémoire bafouée par les autorités communistes chinoises, une mémoire contemporaine de la Chine, face au silence de la télévision d’Etat.
*Ancien journaliste au Monde et à Libération, James Burnet est spécialiste de l’Asie du sud-est et de la Chine, où il a effectué de nombreux reportages à partir des années 1970. Il a notamment travaillé avec le réalisateur cambodgien Rithy Panh sur trois de ses films.