Jean Breschand a développé une double activité de réalisation et d’écriture dans le domaine du documentaire de création, avant de se consacrer à la fiction. Il a réalisé une dizaine de films, dont Métropolitaines (1995), Le Retour du monde (sur Theo Angelopoulos, 2003, Les films d’ici), L’Aménagement du territoire (Cinéma du Réel, 2006). Il a obtenu l’Avance sur recettes pour La Papesse Jeanne – fiction, produit par la Huit, soutien du Gan, distribution Shellac, prix Gérard Frot-Coutaz, Belfort, 2017.
Comme scénariste, il a notamment écrit Anna Karina, une destinée à part de Dennis Berry (Arte, Les Films du sillage, 2017), Parce que j’étais peintre, film de Christophe Cognet sur les peintres dans les camps de concentration (Avance sur recettes, sortie salles 2014), Claude Monet à Giverny, la Maison d’Alice de Philippe Piguet (2010, film de l’exposition au Grand Palais), Tu crois que la terre est chose morte (2019) et Kamen de Florence Lazar (prix Louis Marcorelles, Cinéma du Réel 2014).
Par ailleurs, il intervient dans différentes résidences d’écriture de scénario, aux antipodes des théories du storytelling. Il est l’un des co-fondateurs du Centre des Ecritures Cinématographiques au Moulin d’Andé en 1998, et compagnon de Pointligneplan (exposition La Fabrique des films, 2012). Il a été rédacteur de Vertigo, revue d’histoire et d’esthétique du cinéma et a publié aux Cahiers du cinéma, Le documentaire, l’autre face du cinéma (2003). Il est l’actuel président du GREC.
Jean Breschand accompagne des auteurs et autrices en résidence d’écriture à Ty films.
Retrouvez un entretien mené par Ty Films en 2019, un café avec Jean Breschand