Vous souhaitez maîtriser les techniques de création de personnages documentaires ainsi que les différents codes du genre du portrait afin d’écrire vos films en toute liberté tout en sachant construire des colonnes vertébrales narratives solides en vous entraînant sur des cas concrets. Vous souhaitez également comprendre les bases de l’éthique relationnelle entre filmeur·euse et filmé·e et les installer au fur et à mesure de votre processus de création.
Cette formation associe l’apprentissage de techniques narratives très précises autour des personnages et des deux genres portrait/autoportrait, l’entraînement pratique à partir de figures imposées et enfin le développement de l’intelligence relationnelle professionnelle dans la création artistique entre artiste et « sujet humain ».
Durée
160 heures de formation réparties sur 20 jours soit 4 semaines
Dates
Du 4 au 8 novembre, du 2 au 6 décembre 2024, du 3 au 7 février et du 3 au 7 mars 2025.
Lieu
Mellionnec (22)
Public
Cette formation s’adresse aux auteur·es réalisateur·ices du secteur audiovisuel : cinéma documentaire et de fiction. Aux metteurs et metteuses en scène et autres professionnel·les du spectacle vivant ainsi qu’à toute personne professionnel·les ou en cours de professionnalisation dans les divers secteurs artistiques et culturels ayant une idée ou un projet en cours autour du portrait ou de l’autoportrait.
Nombre de stagiaires
De 4 à 7 participant.es maximum
Objectifs pédagogiques
• Savoir construire des personnages fictifs complexes et vraisemblables.
• Savoir analyser les caractéristiques psychologiques d’un personnage de documentaire pour fonder son histoire/sa narration.
• Connaître et maîtriser les codes du genre de l’autoportrait.
• Comprendre et maîtriser les codes du genre du portrait documentaire.
• Créer une méthode d’écriture et de développement de projet adaptée à ses idées et à son rythme.
Méthode pédagogique et moyens techniques
L’immersion : la formation se déroule sur 20 jours à Mellionnec afin de favoriser l’échange et la disponibilité. Elle comprend des apports théoriques des temps d’écriture individuels, des temps de réalisation audiovisuels pratiques et des échanges en collectifs.
Le nombre restreint de stagiaires permet un suivi personnalisé.
Modalités d’évaluation
Évaluation collective par les participant.es tout au long de la formation.
Suivi personnalisé en continu de chaque stagiaire par la formatrice.
Présentation oral du travail réalisé auprès d’un jury de professionnels
Bilan général en fin de formation.
Bilan à froid, un mois après la fin de formation, à l’aide d’un questionnaire individuel.
Accueil
Les participant·es peuvent être hébergé·es à l’auberge La Belle étoile (à deux pas du lieu de formation).
Les repas du midi et du soir seront cuisinés par Amélie Juillard et Cyril Pujol, avec des ingrédients majoritairement bio et locaux.
N’hésitez pas à nous signaler tout besoin particulier (situation de handicap, régime spécifique...) afin que nous puissions vous accueillir au mieux.
Vous pouvez contacter : Djamila Salliou : formations@tyfilms.fr
Financement
Le coût de la formation s’élève à 6400€ HT (40€ / heure). Il peut être pris en charge sous certaines
conditions par l’AFDAS, l’AGESSA, Pole Emploi…
Indicateur de résultat
Nouvelle formation
Candidatures et contacts
Le CV, la lettre de motivation ainsi qu’une courte présentation du projet de portrait (photo, 10 lignes sur intentions du portrait et fiche technique) sont à envoyer à Djamila Salliou : formations@tyfilms.fr
Réception des candidatures avant le 7 octobre 2024
La formatrice
Justine Bonno
D’un naturel rêveur et exalté j’aime les histoires plus que tout. Celles sous mon nez, celles qu’on vole aux terrasses des cafés, celles du quotidien, celles du passé, les grands contes classiques et les histoires de cinéma. Enfant des villes, j’ai beau- coup grandi dans la télé et dans mon imagination puis j’ai prié pour grandir le plus vite possible parce qu’à l‘école et ailleurs ce qui m’intéressait c’était les livres, écouter les gens de partout et de nulle part, corriger les fautes d’orthographe de mes voisines et écrire mon journal avec mes listes interminables de questions existentielles et décoder le fonctionnement des humains.
Bizarrement j’ai aussi un cerveau d’architecte. Ce qui n’est pas bien enchaîné ou combiné dans le langage m’est particulièrement pénible. J’adore la technique et cracker des codes. C’est comme ça que je suis devenue une grande passionnée de scénarisation. Parce que construire des histoires c’est comme dessiner un grand plan d’architecture. Sauf que nous, on ne met pas les gens à l’abri sous un toit, nous les raconteurs et raconteuses d’histoires on embarque des inconnu.es dans des expériences sensorielles et émotionnelles multiples grâce à un art très maîtrisé de la manipulation des sentiments. Un art qui demande de développer une posture professionnelle ancrée et une solide éthique.