Il y a quelques temps nous prenions un café avec Lucas Vernier. L’occasion pour nous de revenir sur l’origine de son film Ahlan wa sahlan, qu’il était en train de finir de monter avec Marie-Pomme Carteret.
Voilà plusieurs années qu’à Ty Films nous suivons et soutenons ce très beau projet. Nous sommes donc heureuses et heureux d’annoncer sa sélection au Cinéma du réel, Festival international du film documentaire !
En 2017, le jeune réalisateur s’arrête quelques jours à la Maison des auteurs pour travailler sur le projet qu’il a alors en tête depuis 8 ans. C’est là qu’il croise Marie-Pomme Carteret, monteuse, rencontrée à la Fémis quelques années plus tôt. Ils choisissent alors de démarrer un travail d’écriture, à partir d’images tournées en Syrie entre 2009 et 2011.
En 2018, Lucas est l’un des quatre auteurs sélectionnés pour bénéficier d’une Résidence d’écriture à Ty Films. Il profite alors d’un accompagnement du réalisateur et scénariste Jean Breschand pendant quatre semaines, pour finaliser l’écriture de son film.
En 2019, il entame, toujours à Mellionnec, le montage du film avec Marie-Pomme Carteret. Ils y passeront neuf semaines.
Durant toute cette période, de nombreux échanges formels et informels se sont mis en place avec les professionnel·les et adhérent·es de Ty Films. C’est donc aujourd’hui avec un très grand plaisir que nous partageons avec vous cette nouvelle.
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Résumé du film :
En 2009, je filme en Syrie. Renouant les fils d’une mémoire familiale qui remonte au temps du Mandat français, je me lie à des familles syriennes de Palmyre. En 2011 surgit la Révolution, puis la violente répression du régime qui m’oblige à arrêter de tourner. 2019, je reprends la caméra pour retrouver ces hommes à qui j’avais dit « à bientôt ».
Production : L’atelier documentaire - Fabrice Marache
Avec le soutien de Kanaldude / ALCA / Région Nouvelle-Aquitaine / CNC - Centre national du cinéma et de l’image animée / SCAM Brouillon d’un rêve / Procirep / Angoa
Parcours du réalisateur :
Après des études d’histoire et de cinéma, Lucas Vernier se consacre à la création documentaire. Ses films, qui partent toujours de quelque chose qui vient à lui, se composent dans la durée au gré de recherches et de rencontres. Son premier long-métrage, Behind the yellow door, sorti en 2015, joue à imaginer sa rencontre post-mortem avec son ancien voisin Lutz Dille, un photographe foutraque passé à la trappe de l’histoire de l’art. En 2020, il réalise Ahlan wa sahlan qui témoigne d’un parcours commencé en Syrie en 2009.